Vinciane, créatrice de Vinci dEco, touche-à-tout passionnée
Qui es-tu, Vinciane ?
Ce que j'aime dans la vie pour résumer, c'est de découvrir sans cesse, que ce soit au niveau culinaire, culturel, mode, la mentalité d'autres pays, apprendre les langues, quelles qu'elles soient, je les aime toutes. D'ailleurs je parle italien vu mes origines, l'espagnol parce que j'ai voyagé principalement en Amérique Centrale. C'est-à-dire, le Mexique plusieurs fois, le Costa Rica, Miami, et surtout la République dominicaine où j'ai pu vivre quelques mois et à plusieurs reprises, grâce à mon frère et sa petite famille qui s'était exportée là-bas quelques années. Aujourd'hui il vivent heureux en Espagne. En fait je me débrouille dans toutes les langues latines. J'ai même appris l'albanais pour aider des personnes qui arrivaient dans notre pays. J'aime aider les gens et connaître leur culture, j'aime la diversité, la nature et surtout les animaux. Je suis une fan de perroquets, d'ailleurs j'ai un caïque à la maison, elle s'appelle Sweetie. J'ai aussi un berger australien, qui s'appelle Dolly. Ce sont mes deux bébés !
Ce que tu aimes dans la vie ?
Ah zut, j’ai déjà tout dit en fait ! J'aime la cuisine étrangère de n'importe quel pays, africain, libanais, mexicain, grec, russe, mais aussi et surtout la cuisine italienne ! J'adore l'ambiance des parcs d'attractions ou aquatiques ou à spectacle comme le Puy du fou. Je suis une dingue de la Bretagne. J'adore dessiner, peindre, sculpter des personnages en pâte polymere, si j'ai un peu de temps.
Quel est ton parcours ?
À la base, je suis assistante en pharmacie. Mais j'ai changé beaucoup de fois de métier, je me suis lancée dans tout. Employée-vendeuse dans un showroom de carrelages et sanitaires. Vendeuse dans la chocolaterie. Puis je me suis lancée d'abord dans une activité principale en nettoyage et maintenance de buildings. Ce qui m'a permis d'avoir la journée pour pouvoir apprendre une de mes grandes passions qui est la pâtisserie et la boulangerie. Donc je suis pâtissière. Ce qui reste dans mes futurs projets. Je devais ouvrir un tea-room juste avant le 2ème confinement, puis c'est tombé à l'eau. Je garde cette idée à l'esprit, je pourrais agencer food truck et créations. Et donc quand mon projet d'un tea-room s'est arrêté, j'ai profité du confinement pour me consacrer totalement à mes créations.
Elle vient d'où, cette envie de créer ?
Ça vient de mon papa qui nous a toujours donné un bel exemple. Il touchait à tout, c'était un bricoleur et artiste. Que ce soit les peintures, les créations en bois. Par exemple, et ce n'est qu'un exemple, il a créé des volants de voiture en bois. Il a construit tout seul avec ma maman leur maison, nous a aidé mes frères et moi à rénover nos maisons. Donc cette fibre artistique et créatrice vient surtout de lui. Il a pu voir quelques créations que j'avais faites avant qu'il ne parte, et je sais qu'il était déjà très fier de moi…
Quelle est ta plus grande fierté ?
De réaliser que je suis une artiste en tous points. Et que l'on m’a trop fait remarquer que j'ai de l'or dans les mains, ce qui me touche énormément. J'ai perdu confiance en moi il y a quelques années et c'est grâce à mes créations et la pâtisserie que je sais ce que je vaux aujourd'hui.
Quelle est l'histoire de ta marque ?
Je créais pour moi, parce que j'en avais besoin. J'aime faire tout de moi-même. Puis je suis tombée sur cette matière que je cherchais en fonction de ce que je voulais réaliser, la résine acrylique. Puis avec le temps, on a su autour de moi ce que je réalisais. Donc ça s'est fait de bouche-à-oreille. Et je me suis dit, que je devais me lancer. J'ai essayé quelques marchés. J'ai eu beaucoup de beaux retours. Et maintenant je travaille en activité principale. Vinci dEco. Vinci pour les premières lettres de mon prénom et qui fait penser évidemment au plus grand inventeur, De Vinci et c'est un petit clin d'œil à mes origines italiennes. Et le petit jeu de mot dEco parce que j'essaie au mieux d'être écologique.
À qui s'adresse ta marque ?
À tout le monde. Je me suis rendue compte sur les marchés que je touchais autant des enfants que des personnes âgées. Je suis étonnée et touchée de voir que quelle que soit la tranche d'âge, mes créations peuvent plaire.
En quoi tes créations sont-elles différentes des autres ?
La matière que j'utilise, qui est de la résine acrylique, est très intéressante parce qu'elle est à base d'eau et sans solvants donc plus écologique. Mais c'est une matière qui commence à se faire connaître, c'est comme du béton donc tout le monde peut essayer à la travailler. Ce qui différencierait peut-être mon travail d'un autre, c'est que je touche à toutes sortes de techniques de travail. C'est-à-dire, je travaille le bois, du mieux que je peux, je n'ai pas peur d'apprendre de nouvelles techniques. Tout comme par exemple l'électricité si je dois faire une lampe. Je crée la majorité de mes moules moi-même, ce qui rend les pièces uniques. Et puis je suis sans cesse en recherche de nouveautés. Je veux du pratique et du décoratif à la fois.
As-tu une pièce-phare que tu affectionnes particulièrement ?
Oui, mes bougies et mes boucles d'oreilles. Mes bougies parce que sur le marché, il existe beaucoup de pots achetés avec la cire coulée à la main. Tandis que mes pots sont créés par moi-même. Et pour mes boucles d'oreilles, elles sont très uniques car ça n'existe pas sur le marché actuellement. J'en ai déjà vues avec cette matière chez certaines créatrices mais juste quelques essais. Personnellement j'ai testé celle-ci et je ne m'attendais pas à un aussi beau résultat. Et avec le temps je trouve que la qualité et le travail que j'effectue dessus est maîtrisé. J'adore travailler la miniature depuis toujours et je suis très minutieuse et c'est vrai que mon métier d'assistante en pharmacie m'a aussi aidée à ce niveau-là.
Quelle personnalité pourrait représenter ta marque ?
Alors là, aucune idée… J'aime beaucoup les humoristes… Mettre en valeur mes créations avec une pointe d'humour, je trouve que ça me caractériserait bien. J'adore faire tout le temps des blagues !