Virginie Cardon

Qui es-tu, Virginie?

Je suis créatrice de sacs et d’accessoires et je suis passionnée par la broderie!

Ce que tu aimes dans la vie?

Dans la vie, j’aime rencontrer des gens qui font du bien, flâner dans un marché, un spritz au soleil, un vin blanc au coin du feu, un bon roman-fleuve, les coquilles Saint-Jacques, parler de tout et de rien, les tissus, les matières, les couleurs…

Et ce que tu n’aimes pas?

Je n’aime pas les paysages trop plats, les tons guimauves, les longues après-midi de pluie, avoir les mains sèches, les histoires drôles qui ne font pas rire, les polémiques stériles… et les champignons!

Tu nous parles de ton parcours?

Je suis diplômée de stylisme et de modélisme, et j’ai toujours aimé laisser mes mains et mon intuition me guider. Cela m’a amenée à croiser un arceau de broderie qui m’a fait tourner la tête. Depuis, je ne compte plus les kilomètres de fils et les rivières de perles qui me sont passés entre les doigts.

C’est quoi, ton mantra?

Ose!

Qui admires-tu?

J’admire tous les gens que je croise et qui vont au bout de leur passion, même la plus futile. C’est toujours une source d’inspiration pour moi.

Une journée-type avec toi, ça ressemble à quoi?

Le principe d’une journée type, c’est qu’elle ressemble aux autres… il est donc impossible de décrire une de mes journées types. En fonction des saisons, des inspirations, des rencontres, des obligations, des humeurs, des enthousiasmes ou des fatigues, mais aussi des projets et des agendas (le mien et celui de mon homme, de mes enfants, de mes clients, de mes fournisseurs, de mes amis et de tout plein d’autres personnes que je vois, que je suis, que je croise, que je rencontre, que je supporte ou que j’aime…) chaque journée est différente. C’est rafraîchissant, mais parfois, j’aimerais bien avoir une journée type…

Ta plus grande fierté?

Ma plus grande fierté, elle est toute ténue, et pourtant elle compte beaucoup pour moi: c’est quand je vois des clientes heureuses de porter mes créations.

Ce que tu préfères dans ton activité?

Passer des heures penchée sur ma broderie, enfiler les perles, juxtaposer les fils, voir, petit à petit, le bijou qui prend forme, travailler presque machinalement, avec justesse et précision. Cela vraiment, ça me fait du bien. Mais c’est peut-être malgré tout la création, le moment où l’œuvre qui n’existe pas prend forme dans mon esprit et sur mon dessin, qui est la partie de mon travail qui me donne le plus d’énergie.